Récifs coralliens à Sulawesi

L’île de Sulawesi (Indonésie) abrite un fabuleux patrimoine naturel terrestre, à travers une mosaïque d’habitats, dans lesquels 98% des mammifères, 1/3 des oiseaux et près de 80% des amphibiens sont endémiques. Elle est également située en plein cœur du Triangle de corail, épicentre de la biodiversité marine de la planète. Elle possède 76% des espèces de coraux, 35% des poissons de récifs coralliens, et 6 des 7 espèces de tortues marines répertoriées dans le monde. Sulawesi est en somme un eldorado de biodiversité. L’archipel de Sombori, situé au large des côtes sud-est de Sulawesi en Indonésie, est reconnu pour ses paysages spectaculaires et sa biodiversité marine exceptionnelle. Il est peuplé par la communauté Bajau. Ils étaient des nomades de la mer, vivant sur des bateaux appelés lepa-lepa. Aujourd’hui, beaucoup se sont sédentarisés, habitant des maisons sur pilotis près des récifs coralliens. C’est une communauté vulnérable qui fait face à de nombreux défis. Leurs droits ne sont pas reconnus et leur bonne condition de vie dépend fortement des écosystèmes marins dont la dégradation entraîne une réduction des ressources halieutiques. Le programme Rainforests of the sea vise à assurer la diversité biologique marine indispensable à la sécurité alimentaire des populations côtières du secteur de Sulawesi Tenggara. Ainsi, la préservation et la réhabilitation des récifs coralliens est au centre de ce programme, qui comporte également des actions de replantation de mangroves et des actions de recherche en partenariat avec les autorités locales et les universités de la province de Sulawesi Tengarra. L’ensemble de ces actions s’appuient sur les communautés locales, qui sont sensibilisées à ces enjeux et impliquées dans leur réalisation. Grâce à son expérience et son lien privilégié avec ces populations, Naturevolution et son partenaire local Naturevolution Indonesia propose un programme global intégrant à la fois des actions de prévention, de conservation et de réhabilitation au plus près des autorités et des communautés locales.

Objectifs du projet: assurer la diversité biologique marine indispensable à la sécurité alimentaire des populations côtières.

● Suivi écologique de récifs coralliens,

● Mise en place de reef check et d’analyses régulières de la qualité de l’eau,

● Partenariat avec les universités locales de biologie marine,

● Sensibilisation des communautés locales et des pécheurs,

● Transplantation de corail,

● Pépinières de coraux transplantation de coraux sur des sites pilote,

● Monitoring du taux de survie,

● Gestion des invasions d’Acanthaster planci (COTS),

● Equipement de plongée ou apnée fourni selon les zones,

● Formation des pêcheurs locaux pour des actions de monitoring,

● Interventions d’éliminations des infestations,

● Replantation de mangroves réalisées en partenariat avec les populations locales, universités et écovolontaires à visée de sensibilisation des communautés locales.

Site internet : Naturevolution – Protéger les derniers Mondes Perdus | Préserver les milieux naturels méconnus et menacés

Aire marine protégée à Rodrigues (l’îlot de Gombrani) avec l’ONG SMILO 

Dans le cadre de l’action menée par SMILO sur l’île de Rodrigues, le Fonds de dotation UNIVET NATURE apporte une aide financière en 2025 pour le soutien aux actions de conservation sur l’île de Rodrigues. Situé dans la South East Marine Protected Area (SEMPA) de Rodrigues, une zone classée comme Key Biodiversity Area selon les critères de l’UICN et de BirdLife International, l’îlot Gombrani est un site prioritaire pour la conservation en raison de son potentiel écologique et de son rôle stratégique dans les projets de restauration de la biodiversité endémique. Bien que non habité, il constitue une zone de nidification importante pour plusieurs espèces d’oiseaux marins protégés, ainsi qu’un réservoir de biodiversité locale impliqué dans des projets ex-situ de renforcement écologique. L’action s’inscrit dans une dynamique plus large portée par SMILO et soutenue par le CEPF, l’AFD, le FFEM, le Conservatoire du littoral et l’Assemblée Régionale de Rodrigues. Ce projet accompagne la mise en place d’un Comité Insulaire structuré impliquant l’ONG Ter-Mer Rodriguez, les autorités locales et la SEMPA. Ce cadre favorise une gouvernance participative, un appui à la professionnalisation des acteurs locaux, et une mise en réseau avec d’autres îles engagées. L’ilot de Gombrani est candidat au Label SMILO « île durable ». Ce projet en partenariat avec Univet Nature vise la restauration des habitats, mais aussi la protection directe des espèces endémiques et menacées, en liant le rôle de la société civile, des pêcheurs et des jeunes de Rodrigues à des missions de sentinelles de la biodiversité. Objectifs opérationnels – Actualiser les inventaires faunistiques et floristiques avec un accent sur les espèces endémiques ou menacées de Gombrani. – Restaurer les habitats naturels via l’arrachage manuel d’espèces invasives (Casuarina equisetifolia, Leucaena leucocephala) et la replantation d’espèces indigènes. – Renforcer les capacités locales et la gouvernance environnementale à travers l’animation du Comité Insulaire, la formation et le suivi participatif.

Les tortues géantes dans l’archipel des Seychelles

Dans le cadre de l’action menée par la SOPTOM, le fonds de dotation Univet Nature apporte son soutien depuis 2019. Ce projet vise à réintroduire une nouvelle population sauvage de tortues géantes sur l’île Sainte-Anne (Seychelles), en utilisant des tortues géantes provenant d’îles présentant un surplus de population, comme l’île Frégate, qui abrite une population sauvage réintroduite de plus de 2 500 tortues. Cette réintroduction s’inscrit dans le cadre d’un projet plus vaste, financé par le CEPF, intitulé « Renforcer la résilience des écosystèmes et des espèces au changement climatique en réhabilitant les îles du Parc national marin de Sainte-Anne (PNSAM) ». La réintroduction de tortues géantes sur l’île Sainte-Anne améliorera à long terme l’état de la zone clé pour la biodiversité de l’île grâce à la restauration des composantes indigènes de l’écosystème, les tortues géantes ayant leur efficacité pour la restauration des habitats naturels.

Les marais du Vigueirat

La LPO devient gestionnaire de la Réserve Naturelle Nationale des Marais du Vigueirat

Dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt lancé par l’État, la LPO PACA et la LPO France ont été sélectionnées pour assurer la gestion de ce site exceptionnel de Camargue, en grande partie propriété du Conservatoire du littoral, partenaire historique de la LPO, à compter du 1er janvier 2026.

Cet espace naturel protégé, joyaux de la Camargue avec :

  • 1 200 hectares protégés, dont 919 en réserve naturelle nationale (classés par décret le 09 novembre 2011) ;
  • 3 500 espèces animales et végétales, dont 300 espèces d’oiseaux ;
  • Les 9 espèces de hérons européens, dont 20 % des butors étoilés recensés en France ;
  • Des zones humides entre le delta du Rhône et la plaine de la Crau, où le pâturage extensif est essentiel au maintien de la biodiversité et d’activités socio-économiques.

Forte de son expérience de gestion de 28 réserves naturelles françaises sur plus de 38 000 hectares, dont 9 sites du Conservatoire du littoral, la LPO porte un projet au service de la nature sauvage, en concertation avec les habitants et les acteurs locaux (mettre lien vers le 8 pages qui est PJ). Ce projet place les marais du Vigueirat au cœur du territoire. Protection de la nature, développement socio-économique durable et intégration à la dynamique territoriale en sont les piliers. La LPO s’inscrira dans la continuité, le renforcement et le développement de l’existant. L’expertise collective et la capacité d’innovation de la LPO France et de la LPO PACA réunies s’y exprimeront pleinement, en s’appuyant sur l’équipe actuellement présente, experte de ces milieux.

Ce travail se fera en lien étroit avec les instances de gouvernance de la Réserve naturelle – Comité de gestion et conseil scientifique, le Conservatoire du Littoral, propriétaire du site, la DREAL et les différents services de l’Etat.

Le binôme LPO local-LPO national assure une intégration territoriale au projet, une expertise poussée en gestion d’espaces protégés méditerranéens, littoraux et humides, des compétences en accueil du public et d’éducation à l’environnement, ainsi qu’une fiabilité et une constance dans l’action qui sera portée.

La forêt de iaroka

La Fédération France Orchidées (FFO) s’est engagée dans la protection de la forêt de Iaroka dans l’est de Madagascar, près d’Andasibe. Par miracle ou par oubli, des parcelles de la forêt de Iaroka sur la commune d’Andasibe ont jusqu’à présent échappé aux brûlis et à la destruction bien visible aux alentours. D’une surface de 3300 ha elle a toutes les caractéristiques d’une forêt humide de l’est du pays.

L’objectif de gestion pour Iaroka est de s’attaquer aux atteintes des systèmes forestiers en luttant contre la fragmentation par des routes, le mitage par la culture illicite, les coupes des grands arbres et la destruction des parcelles par les incendies. Une équipe de 10 patrouilleurs forestiers a été recrutée localement, puis formée et équipée pour surveiller la forêt afin de prévenir les atteintes à son intégrité et sa naturalité.

L’ONG Impact-Madagascar assure le management du projet sur place ; leur savoir-faire est reconnu mondialement, ainsi que leur action en faveur des lémuriens en situation critique d’extinction.

Des éléphants et des hommes

Comme partout en Asie, les éléphants sauvages du Laos sont menacés par la dégradation de leur habitat traditionnel (exploitation forestière intensive, expansion des cultures). Privés de nourriture, les éléphants sont alors repoussés vers les zones cultivées où ils entrainent des pertes de récoltes, des destructions matérielles et parfois la mort de villageois. Ceci contribue à augmenter le nombre de conflits entre les hommes et les éléphants qui sont alors chassés. D’autres sont menacés par le braconnage pour leur ivoire. Par ailleurs, l’évolution dans l’utilisation des éléphants, du débardage au tourisme, a entrainé le développement depuis plusieurs années d’un trafic illégal important entre le Laos et la Chine. En effet, la possession et l’entretien d’un éléphant ayant un coût important, et le secteur touristique étant saturé, la tentation est grande pour certains éleveurs de revendre leur éléphant illégalement à des exploitants étrangers.

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Des nouvelles des lions du Sénégal, résultats 2022

En collaboration avec la Direction sénégalaise des Parcs Nationaux (DPN), l’ONG Panthera pilote un programme pour la protection des lions et des grands mammifères  au sein et à la périphérie du parc national Niokolo-Koba situé à cheval sur les deux régions administratives de Tambacounda et Kédougou.

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Protégeons la forêt de Vohibola, une des dernières forêts primaires de Madagascar

Razan’ny Vohibola Oficielle (RVO), qui signifie « les protecteurs de Vohibola», œuvre à la protection de la forêt de Vohibola, l’une des dernières forêts primaires au Nord-Est de Madagascar (Canal des Pangalanes). Celle-ci s’étale sur 2 800 hectares et abrite notamment les lémurs bruns (Eulemur fulvus) ainsi que de nombreuses autres espèces endémiques rares et menacées, de faune et de flore, comme la plus petite grenouille au monde (Stumpffia pygmae).

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À la découverte du Diable de Mer

Depuis 2022, Univet Nature s’engage dans la protection des Chondrichtyens en Méditerranée et plus spécifiquement auprès du projet « Diable de Mer », porté et mis en place par l’association AILERONS.

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Un espoir pour les tortues marines à Sumatra (Indonésie) avec Rimba

L’association RIMBA a pour vocation de protéger les espèces sauvages d’Indonésie et leur habitat tout en apportant son aide aux populations locales. Elle intervient plus spécifiquement sur l’Îlot de Marak afin de préserver les espèces de tortues marines. En effet, l’Indonésie est un lieu de ponte pour 4 des 8 espèces de tortues marines qui peuplent nos océans :

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