Comme partout en Asie, les éléphants sauvages du Laos sont menacés par la dégradation de leur habitat traditionnel (exploitation forestière intensive, expansion des cultures). Privés de nourriture, les éléphants sont alors repoussés vers les zones cultivées où ils entrainent des pertes de récoltes, des destructions matérielles et parfois la mort de villageois. Ceci contribue à augmenter le nombre de conflits entre les hommes et les éléphants qui sont alors chassés. D’autres sont menacés par le braconnage pour leur ivoire. Par ailleurs, l’évolution dans l’utilisation des éléphants, du débardage au tourisme, a entrainé le développement depuis plusieurs années d’un trafic illégal important entre le Laos et la Chine. En effet, la possession et l’entretien d’un éléphant ayant un coût important, et le secteur touristique étant saturé, la tentation est grande pour certains éleveurs de revendre leur éléphant illégalement à des exploitants étrangers.
Des nouvelles des lions du Sénégal, résultats 2022
En collaboration avec la Direction sénégalaise des Parcs Nationaux (DPN), l’ONG Panthera pilote un programme pour la protection des lions et des grands mammifères au sein et à la périphérie du parc national Niokolo-Koba situé à cheval sur les deux régions administratives de Tambacounda et Kédougou.
Protégeons la forêt de Vohibola, une des dernières forêts primaires de Madagascar
Razan’ny Vohibola Oficielle (RVO), qui signifie « les protecteurs de Vohibola», œuvre à la protection de la forêt de Vohibola, l’une des dernières forêts primaires au Nord-Est de Madagascar (Canal des Pangalanes). Celle-ci s’étale sur 2 800 hectares et abrite notamment les lémurs bruns (Eulemur fulvus) ainsi que de nombreuses autres espèces endémiques rares et menacées, de faune et de flore, comme la plus petite grenouille au monde (Stumpffia pygmae).
À la découverte du Diable de Mer
Depuis 2022, Univet Nature s’engage dans la protection des Chondrichtyens en Méditerranée et plus spécifiquement auprès du projet « Diable de Mer », porté et mis en place par l’association AILERONS.
Un espoir pour les tortues marines à Sumatra (Indonésie) avec Rimba
L’association RIMBA a pour vocation de protéger les espèces sauvages d’Indonésie et leur habitat tout en apportant son aide aux populations locales. Elle intervient plus spécifiquement sur l’Îlot de Marak afin de préserver les espèces de tortues marines. En effet, l’Indonésie est un lieu de ponte pour 4 des 8 espèces de tortues marines qui peuplent nos océans :
Madagascar un espace-clé pour la mise bas des baleines à Bosse
L’association Cétamada au cœur des enjeux de conservation des cétacés de l’Océan indien
L’association Cétamada est à l’honneur à Paris avec une présentation de l’exposition photographique « L’Océan, c’est vivant !», qui se tiendra du 15 février au 15 mars 2022 sur les rives de la Seine. La Sorbonne Université et la Ville de Paris souhaitent mettre à l’honneur les océans et leur importance écologique en continuité avec le « One Ocean Summit », qui s’est tenu à Brest du 9 au 11 février 2022. Vous aurez le privilège d’admirer des photos exposées par Cétamada au large de l’île Sainte-Marie à Madagascar, qui a contribué à la création de cet événement.
Réduire la mortalité des grands cétacés de Méditerranée grâce à la formation des marins par MIRACETI
Les collisions entre cétacés et trafic maritime représentent la première cause de mortalité non naturelle pour les grands cétacés (Rorqual commun et Cachalot) de Méditerranée Nord-Occidentale. En Méditerranée, ces deux espèces sont classées respectivement Vulnérable et En danger dans la liste rouge des espèces menacés mise à disposition par l’UICN.
Le Monarque de Fatu Hiva des Iles Marquises, un oiseau en voie d’extinction
Photo B. Ignace
Les monarques du genre Pomarea, genre endémique de Polynésie, sont des oiseaux très sensibles aux rats, avec 5 espèces déjà éteintes et 5 espèces menacées. Les 13 années d’efforts intensifs fournis par la Société d’Ornithologie de Polynésie, ont permis d’éviter par deux fois l’extinction du Monarque de Fatu Hiva (Pomarea whitneyi). La situation reste très délicate avec seulement 4 couples reproducteurs en 2021. Ce passereau est En Danger Critique d’extinction, l’UICN l’ayant placé sur la liste des 100 espèces les plus menacées au monde.
Des corridors environnementaux pour les oiseaux autour du lac d’Ichkeul en Tunisie
Réduire la fragmentation des habitats naturels en rétablissant des connexions entre les écosystèmes fragmentés voici le pari de CAPTE (Collectif d’Acteurs pour la Plantation et la Transition Environnementale) et de ses nombreux partenaires autour du lac d’Ichkeul (Tunisie).
Restauration des plages de la Réunion pour accueillir des pontes de Tortues marines
La situation est particulièrement critique pour les tortues marines qui se reproduisent à La Réunion. Autrefois, c’était un important site de ponte des tortues vertes (Chelonia mydas), mais l’île n’accueille plus que deux femelles en ponte régulièrement aujourd’hui ! Ce déclin fait notamment suite à des décennies de prélèvement de tortues pour l’alimentation des navigateurs sur la route des Indes. A cela s’ajoute l’augmentation plus contemporaine des menaces : urbanisation du littoral, éclairage des fronts de mer, introduction d’espèces invasives, fréquentation nautique. Le littoral est fragile et il a subi d’importantes modifications avec la quasi-disparition de sa végétation endémique et indigène en domaine littoral. Dans ce contexte les cohortes végétales attractives pour les tortues marines ont pratiquement disparu de nos littoraux.