LES ENJEUX


Perte irrémédiable de biodiversité et dégradation de tous les écosystèmes de la planète

La synthèse sur la biodiversité de l’Évaluation des écosystèmes pour le Millénaire (EM, 2005) donnait une image sombre et incontestable de la situation mondiale pour les pays développés et tout particulièrement dans les écosystèmes des pays en développement.
Tous les paramètres examinés, taux d’extinction d’espèces sauvages et domestiques, transformation des habitats, dégradation des écosystèmes, etc. mettent en évidence une érosion accélérée de la biodiversité.
« Si l’on prend une gamme de groupes taxonomiques, la taille et/ou l’aire de répartition des populations de la majorité des espèces est en déclin.
Les exceptions sont les espèces protégées dans des réserves qui ont vu les menaces qui les mettaient particulièrement en péril éliminées et qui tendent à survivre dans des paysages modifiés par l’activité humaine » (EM, 2005).

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Le concept des « points chauds » de biodiversité

Ces «points chauds» se basent principalement sur deux notions : l’endémisme et le degré de menace qui pèse sur les espèces.
Il a été observé que 44 % des espèces de Plantes de la planète et 35 % des espèces de Vertébrés terrestres (Mammifères, Oiseaux, Reptiles et Amphibiens) étaient confinés sur 1,4 % de la surface des continents.
En 1989, l’ONG Conservation International a complété la liste des « points chauds » de Norman Myers, qui est passée de 25 à 34 et en a établi une carte composée principalement de zones tropicales.
La majorité des ONG internationales concentrent leurs moyens en argent et en temps en priorité sur la conservation de ces hauts lieux de biodiversité.


Lien vers les « points chauds » à protéger en priorité

Une prise de conscience internationale tardive mais opérationnelle

Afin de préserver les écosystèmes, la communauté internationale a établi une stratégie pour la gestion intégrée des terres, des eaux et des ressources vivantes, qui favorise la conservation et l'utilisation durable d'une manière équitable.
Cette approche repose sur l'application de méthodes scientifiques appropriées aux divers niveaux de l'organisation biologique, qui incluent les processus, les fonctions et les interactions essentiels entre les organismes et leur environnement.
Elle reconnaît que les êtres humains, avec leur diversité culturelle, font partie intégrante des écosystèmes. L'approche par écosystème exige une gestion qui puisse s'adapter à la nature complexe et dynamique des écosystèmes.
La vision du nouveau plan est de : « Vivre en harmonie avec la nature », à savoir, « d’ici à 2050, la diversité biologique est valorisée, conservée, restaurée et utilisée avec sagesse, en assurant le maintien des services fournis par les écosystèmes, en maintenant la planète en bonne santé et en procurant des avantages essentiels à tous les peuples ».
Éléments clés du Plan stratégique 2011-2020, incluant les Objectifs d'Aichi pour la biodiversité.


Lien vers la Convention sur la diversité biologique

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Des initiatives locales et précurseurs en faveur de la biodiversité

Depuis les années 1960, des Organisations non Gouvernementales ont initié des actions locales et concrètes afin de préserver les espèces les plus menacées et freiner l'érosion globale de la biodiversité.
Ces actions se sont pérennisées dans la durée ou sont en cours de consolidation.
Ces projets visent à réaliser des projets de terrain, renforcer ses compétences techniques, d'instruction, de gestion et de suivi de projets.
La plupart des acteurs militent et influencent les choix environnementaux du pays.
Ces ONG partagent leurs expériences par une approche didactique et valorisent leurs résultats.
Le réseau Birdlife est l’un des réseaux les mieux structurés pour mutualiser les opérations concrètes de protection de la nature.


Lien vers le réseau Birdlife