Compensation carbone volontaire pour la biodiversité
La compensation carbone volontaire est l’un des axes d’intervention d’Univet Nature car les milieux riches en biodiversité sont bien souvent des puits « naturels » de carbone et cela conforte donc nos actions de reconquête des milieux naturels pour la faune sauvage.
Univet Nature est un opérateur qui soutient des actions concrètes en France et dans des pays en voie de développement avec une composante humanitaire.
La séquestration des gaz à effets de serre
Le Protocole de Kyoto autorise les pays signataires à décompter de leurs émissions de gaz à effet de serre la séquestration de GES induite par des « activités supplémentaires » dans le cadre d’un « marché de conformité » et parallèlement s’est développé un marché volontaire sans aucune certification. Ces deux activités ont principalement pour objectif le piégeage de carbone dans la biomasse et dans les sols. Elles concernent d’une part les opérations de boisement, d’autre part la transformation du secteur agricole et de la gestion forestière. Parce que les gaz à effet de serre (GES) produisent le même effet sur le climat quel que soit le lieu où ils sont émis, permettre une diminution des émissions chez soi ou ailleurs procure, en théorie, le même bénéfice final à la planète.
Qui est concerné par la compensation volontaire ?
Le mécanisme de compensation volontaire vise plus spécifiquement les acteurs qui ne sont pas soumis à une contrainte pesant sur leurs émissions GES (particuliers, petites entreprises, collectivités) ou les acteurs contraints mais qui souhaitent aller au-delà de leurs obligations réglementaires. Ces personnes, physiques ou morales, compensent partiellement ou totalement leurs émissions en acquérant des montants de réductions d’émissions, aussi appelés « crédits carbone».
Comment cela fonctionne-t-il ?
Dans le cas de figure le plus commun, l’acheteur de compensation s’adresse à un opérateur spécialisé auprès duquel il acquiert un nombre d’unités « carbone » correspondant au volume des émissions de gaz à effet de serre qu’il souhaite compenser. La somme versée à cette fin contribue, directement ou indirectement, au financement d’un projet spécifique de réduction des émissions ou de séquestration de carbone. Un crédit carbone correspond classiquement à 1 tonne équivalent de CO2 évitée par le projet.
La bonne démarche à adopter
La démarche de compensation volontaire a vocation à s’inscrire dans une logique de 3 étapes successives : La compensation volontaire est en effet, un mécanisme à développer postérieurement à la mise en œuvre d’efforts de réduction de ses émissions sur son périmètre d’action.
- L’acheteur réalise l’évaluation de ses émissions GES.
- Il met en place des actions pour réduire ses émissions GE.
- Il peut alors chercher à compenser les émissions GES qui n’auraient pu être réduites malgré ses efforts.
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