L’ADAFAM consolide la protection foncière de la forêt d’Ambodiriana
Grâce au soutien de Feralis, l’ADAFAM a pu commencer à Manompana (Madagascar) un programme de sécurisation foncière pour préserver l’intégrité de la forêt. Cette solution qui propose des compensations financières mettra fin aux dangers de la culture sur brûlis à l’intérieur du massif forestier.
De plus, les moyens de suivis et de contrôles ont été améliorés par les patrouilles qui quadrillent le secteur pour s’assurer qu’aucun braconnier ou personne malveillante ne pénètre dans les lieux. Il reste encore des parcelles à protéger pour garantir la pérennité du site. Même si toutes ces démarches sont longues et fastidieuses, elles devraient permettre de sécuriser définitivement la destinée de cette forêt primaire.
Vers un programme d’éducation à l’environnement à Manompana
On estime que dans cette région de Madagascar, le taux de scolarisation ne dépasse pas les 50 % (Defois & Metay, 2001). L’école est obligatoire à partir de 6 ans, mais bien souvent les parents obligent les enfants à faire l’école buissonnière pour pouvoir aider dans les travaux agricoles ou les tâches ménagères. Ceci est particulièrement vrai pour les aînés qui ont en partie la charge de tous leurs frères et sœurs. L’école est officiellement gratuite mais en réalité les enfants doivent participer en apportant du bois pour la cuisine des enseignants et les parents doivent payer des frais « d’écolage » pour rémunérer les enseignants vacataires. Le taux de réussite au CEPE (Certificat d’Etudes Primaire et Elémentaire) est directement lié au niveau de financement des établissement. A Manompana, l’école publique (Ecole primaire) compte 14 enseignants pour 1100 élèves (environ 80 élèves par professeur). Il y a également deux écoles privées non confessionnelles (300 élèves environ) et Il y a un nombre important d’écoles confessionnelles. Le nombre de religion avoisine une dizaine entre l’église catholique, les églises réformées anglaises et norvégiennes, les témoins de Jéhovah les nombreuses sectes évangéliques. Par éthique laïque, L’ADAFAM n’intervient que dans le cadre des écoles publiques ou privées non confessionnelles.
En juillet, l’ADAFAM a commencé à rencontrer les chefs d’établissements et les enseignants de Manompana. Les premiers échanges ont porté sur la sensibilisation de l’écosystème « mangrove » qui fait partie de l’environnement immédiat du village.
L’ADAFAM a noué de solides relations avec les habitants de Manompana
Par ailleurs, l’ADAFAM forme et emploie des guides au sein de l’association. L’association a travaillé avec les autorités locales pour lutter contre les coupes illégales de bois. Et enfin, l’ADAFAM a assuré des animations ludiques avec les villageois lors des fêtes locales.
Pour en savoir + http://www.adafam.org